Nicolas qui a axé son début de saison sur la course à pied participait à son premier marathon au Mont Saint Michel. Son CR de course :
Passé 30 ans on fait plein de trucs bizarres pour se prouver qu’on n’est pas si vieux (se mettre au triathlon par exemple). Dernière folie en date : courir un marathon…
Un semi en septembre dernier, pas mal de foncier cet hiver, le trail du vignoble en début de saison et me voilà prêt pour commencer ma prépa.
12 semaines plus tard, 27 mai, 5h30 (un dimanche !!!), les yeux encore un peu collé, petit dej avec mes compagnons de galère : mon beauf et deux copains.
Le départ n’étant pas super bien indiqué, on arrive à 8h28 dans les sas pour un départ prévu à 8h30 : au moins on était échauffé :-). Je pars avec Elise dans le sas 4h15 alors qu’Antho et Johann partent dans le sas 3h45 (avec pour objectif 3h52).
Le départ est donné, allez, y’a plus qu’à… courir 42,2km…
Ça commence tranquillement par la première et unique côte du parcours, le premier kilomètre passe avec la citation de Zatopek pour le marquer : «si tu veux courir, cours 1km, si tu veux changer ta vie, cours un marathon». On en reparle dans 41,2km.
Le meneur d’allure est assez vite rattrapé, avec Elise, on le suit sur une dizaine de kilomètres et elle file.
Second ravito, ma belle sœur (qui s’est levée pour nous amener au départ) est là pour nous faire un petit coucou. Je me fais un copain, on discute pendant 5-6 kilomètres en distançant petit à petit le meneur d’allure mais je reste dans le plan : devant le meneur d’allure et pas plus vite que 5’55 ». Ça roule, il fait chaud mais les sensations sont bonnes (surtout qu’il devait pleuvoir…).
Le semi est passé en un peu plus de 2h, un peu en avance. Orianne et les schtroumpfs m’attendent au 22ème, un petit coucou et j’accélère un peu (je sais c’est trop tôt mais bon…).
Je retrouve Elise au 25ème, on discute un peu, on passe tous les deux une bonne course. Je la laisse un peu plus loin en approchant avec un peu d’appréhension le 30ème kilomètre et son légendaire mur. 35ème, toujours pas de mur mais la petite famille est là pour m’encourager. Une idée commence tranquillement à faire son chemin : « Même si je fini en marchant, dans 1H30, je serais marathonien » et ça me file la pêche !
Le mur viendra au 38ème : 2km a me trainer comme un escargot qui dérape sur le bitume. J’ai appliqué la même méthode que pour une longueur de pap : un carreau de carrelage après l’autre est devenu un poteau téléphonique après l’autre jusqu’au 40ème. Les jambes sont revenues au ravito pour me porter jusqu’au 42ème et finir les 200 derniers mètres au sprint «pour le public» comme dirait Didier.
Bilan : j’ai fini sans marcher (sauf aux ravitos) en 4h09.
Bref, une super expérience que je renouvellerais à Vannes en octobre avec Jean cette fois-ci (avis aux amateurs). D’ici là ben… Je vais quand même faire un peu de triathlon 🙂
Résultats – 2669 arrivants :
| Class. | Nom | Temps |
| 1 | Nuno Carpinteiro | 2h44’11 |
| 1186 | Nicolas Le Berre | 4h09’03 |
